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En savoir+ sur les réflexes primordiaux

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Voici quelques troubles qui peuvent survenir en cas de non-intégration des Réflexes Primordiaux :

  • dans vos rapports aux autres, à votre environnement ou à vous-même (corps, émotions)

  • de grands découragements, de profondes fatigues, de la stagnation dans vos progressions motrices (au travail, dans vos passions sportives et artistiques...)

  • d’organisation, de concentration, d'apprentissage (déficit d’attention TDA, hypo ou hyperactivité, troubles dys...)

  • des troubles émotionnels ou comportementaux (coupures ou débordements émotionnels, terreurs, difficultés psycho-affectives...)

  • des troubles sensoriels (hyper ou hypersensibilités touchant un ou plusieurs des 5 sens voir plus, troubles de l'oralité, problèmes de posture...)

  • des compensations toxiques (écrans, sons, alimentation, substances, conflits, sexualité...)

  • des troubles corporels chroniques (coordination,TOC, tendinites ou blessures à répétition, hypotonicité, hypertonicité, difficultés de sollicitations musculaires...)

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Les Réflexes Primordiaux sont des mouvements involontaires, automatisés. Ils sont répétés plusieurs fois par les différentes parties du corps sur une ou plusieurs périodes pré-définies du développement humain. Le corps a son propre "calendrier de travaux" et lance l'expression de chaque réflexes à des moments précis du développement.

Ces répétitions vont se reproduire jusqu'à ce que le mouvement atteigne un niveau de compétence qui permet à notre système corporel de le valider pour passer à des mouvements volontaires de plus en plus complexes en fonction de l'étape du développement, ainsi qu'à diversifier des schèmes moteurs et sensoriels.

Si le processus de répétition du réflexe est interrompu/perturbé par un évènement (stress, émotion forte, accident, handicap ou autre réflexe précédent non-intégré lui-même) alors il reste en suspens dans son accomplissement. Incomplet, il parasite d'autres mouvements involontaires et volontaires, obligeant parfois le corps à sur-réagir ou sous-réagir, à utiliser des stratégies compensatrices épuisantes et complexes pour pallier à ce décalage de développement en attente d'être solidifié par une intégration complète.

À terme, cela perturbe la diversification des systèmes corporels et sensoriels à différents niveaux, créé de fortes tensions nerveuses, musculaires et énergétiques dans le corps. Cela l'empêche d'accéder à ses ressources pour accomplir ses processus d'apprentissage, d'adaptation et pour réagir face aux évènements du quotidien.

Lorsque nous n'arrivons pas à faire quelque chose et que cela n'est pas dû à un manque de connaissance, un handicap lourd ou un élément extérieur, alors c'est parce que nous n'avons pas accès à nos ressources intérieures pour le réaliser/l'affronter/interagir avec. Cet accès difficile à soi-même implique un ou plusieurs réflexes dont la progression a été interrompue.

 

En accédant fluidement à nos ressources nous acquérons de l'autonomie et un rapport sain et équilibré à soi, aux autres et à notre environnement.

L'accompagnement que je propose intervient sur la libération de l'évènement de stress et la stimulation du système corporel par des gestes spécifiques permettant au réflexe de mener sa progression à son terme.

Exemple

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Pour illustrer ces propos, je vous présente ici un exemple de réflexe couramment décrit dans la littérature scientifique et des conséquences de sa non-intégration dans les grandes lignes. 

À noter : ceci est un exemple, les conséquences et les signaux peuvent varier en intensité et en complexité d'un cas à l'autre. D'autre part, un réflexe non-intégré a toujours un impact sur l'intégration d'autres réflexes, il faut donc réfléchir sur cette articulation complexe propre à chaque situation/individu, et non sur un réflexe unique, en adoptant une approche globale des difficultés.

Voici un réflexe au niveau des pieds, mais son homologue sur les mains existe également : le réflexe de Babinski externe.

Rôle de ce réflexe :

Il fait partie des réflexes qui aide à intégrer la coordination motrice fine et globale. Il est là pour activer la chaine musculaire postérieure et l’évolution de la dimension de latéralité (bilatéralité et latéralité croisée).Plus globalement il prépare le bébé à se tenir debout sur ses pieds, à dérouler son pied et aux futurs mouvements de la marche.

Manifestation :
Lors de la stimulation du bord extérieur du pied d’un petit bébé en allant du talon au 5ème doigt de pied, on observe un mouvement de protection : les orteils se mettent en éventail et le pied fait un mouvement vers le côté extérieur.

Périodes d’expression et évolution :
Il se met en route dès la première semaine de la naissance, reste actif jusqu’aux 1 à 2 ans de l’enfant (période d’acquisition de la marche) et est considéré comme intégré autour des 2 ou 3 ans de l’enfant. Après cette période, une nouvelle stimulation ne devrait plus provoquer de mouvement automatique de protection, même très léger.

Conséquences de sa non-intégration :
Une non-intégration peut entrainer à différents degrés les effets suivants :

  • déformation de la voûte plantaire

  • marche les pieds rentrés (usure du bord externe des semelles)

  • tensions dorsales

  • trouble de la concentration

  • coordination motrice altérée

  • troubles du centre de gravité

  • affectation de la créativité, du langage

  • des conséquences sur l’intégration d’autres réflexes reliés à celui-ci (ex : réflexe de protection des tendons)

  • une stimulation inadéquate d'une partie du méridien Vessie passant par ce bord externe du pied​​

Ainsi, il devient rapidement compréhensible qu’un adulte ou un enfant, qui ne se sent pas à l’aise en sport, qui n’aime pas marcher, qui se sent fragile face aux autres puisse présenter ce type de réflexe en attente d’être mâture. Le réflexe n’étant pas intégré, il reste actif, le fatigue et perturbe ses capacités motrices et sa confiance dans son corps pour le porter en toute sécurité lorsqu’il se déplace.

 

Cela s’exprime à différents degrés selon le niveau de non-intégration du réflexe, cela peut aller du mal-être à la déformation de la jambe et de toute la chaine posturale suite aux tensions musculaires et tendineuses excessives. En effet, le processus a pu être troublé dès le début de son intégration, au milieu ou à la fin. Si bien que les impacts sont plus ou moins variables et le mouvement réflexe lors d’un test peut être imperceptible malgré des conséquences épuisantes pour le corps.

 

C’est pourquoi il est important de regarder la situation dans sa globalité et non réflexe par réflexe.

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